Mauritanie. Le ras-le-bol des élèves du secondaire
Au cours des derniers jours, une série de grèves d'élèves et un mouvement de protestation des parents ont été enregistrées dans différents établissement secondaires de Mauritanie, notamment dans les lycées de Djeol au sud, à Selibaby et dans le Grand Est.
Le Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES) a publié une déclaration lundi, dans laquelle il explique: «La plupart des écoles mauritaniennes souffrent d’un grave déficit d’enseignants, plus d’un mois après la date de démarrage officiel des cours. Une situation face à laquelle les élèves et leurs parents commencent à protester». A titre d’illustre, au lycée de Selibaby, «le déficit d’enseignants est tel qu'une marche pacifique des parents d’élèves a été organisée le 13 novembre dernier. S’y ajoute le délabrement avancé des locaux du lycée avec des risques pour la sécurité des élèves».
Le document du SNES éclaire une autre réalité dans les établissements: le quantum horaire dispensé aux élèves en classe de terminale, qui reçoivent, au mieux la moitié, et au pire, un tiers seulement des cours prévus pour être à niveau. Le syndicat en profite pour lancer un appel pressant aux autorités en vue de combler rapidement le déficit d’enseignants dans les écoles, d'assurer une meilleure maintenance des établissements et de multiplier les locaux abritant les cours. Par ailleurs, le SNES invite les enseignants et parents d’élèves à resserrer les rangs et à se mobiliser pour venir «au secours du système éducatif».
Cheikh Sidya
source afrique.le360.ma
Le Syndicat national de l’enseignement secondaire (SNES) a publié une déclaration lundi, dans laquelle il explique: «La plupart des écoles mauritaniennes souffrent d’un grave déficit d’enseignants, plus d’un mois après la date de démarrage officiel des cours. Une situation face à laquelle les élèves et leurs parents commencent à protester». A titre d’illustre, au lycée de Selibaby, «le déficit d’enseignants est tel qu'une marche pacifique des parents d’élèves a été organisée le 13 novembre dernier. S’y ajoute le délabrement avancé des locaux du lycée avec des risques pour la sécurité des élèves».
Le document du SNES éclaire une autre réalité dans les établissements: le quantum horaire dispensé aux élèves en classe de terminale, qui reçoivent, au mieux la moitié, et au pire, un tiers seulement des cours prévus pour être à niveau. Le syndicat en profite pour lancer un appel pressant aux autorités en vue de combler rapidement le déficit d’enseignants dans les écoles, d'assurer une meilleure maintenance des établissements et de multiplier les locaux abritant les cours. Par ailleurs, le SNES invite les enseignants et parents d’élèves à resserrer les rangs et à se mobiliser pour venir «au secours du système éducatif».
Cheikh Sidya
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