Mauritanie: L’arrestation humiliante d’un haut responsable négromauritanien, par les agents de Ould Meguett, qualifiée de coup dur porté au projet du Président, de rétablir cette composante nationale dans sa dignité

" Le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a consacré son ère, à la consolidation de l’unité nationale et au rétablissement des négormauritaniens, dans leurs droits et leur dignité, après des décennies d’exclusion et de marginalisation.

Une volonté ferme couronnée par la prière de l’absent à Kaédi sur les âmes des victimes des événements de 1989 et par le règlement de l’épineux dossier du passif humanitaire d’une part et consacrée par la parfaite cicatrisation, des plaies qui ont frusté depuis des années, l’unité nationale.

La détermination du Chef de l’Etat à célébrer le prochain 56^eanniversaire de la fête de l’indépendance nationale, dans la capitale du Gorgol Kaédi, est un autre fort témoignage, de la volonté du Président de bien parachever son ambitieux projet de réhabiliter cette communauté nationale meurtrie, spoliée et persécutée, ainsi que pour tourner à jamais, la page noire des années de braise et de conduire les mauritaniens, toutes catégories confondues, à travailler désormais, main dans la main, pour asseoir une Mauritanie, une et indivisible, harmonieuse, développée, juste et prospère.

Malgré tous ces efforts sincères et appréciables du Chef de l’Etat, certains hauts gradés conspirent discrètement contre l’unité de la Mauritanie, en affichant publiquement des agissements ultra racistes.

En effet, l’opinion publique s’est brusquement prise de surprise, en identifiant le profil de l’une des personnalités de la pyramide Etat qui tente, avec d’autres, de raser ces acquis ; fruits d’efforts engagés, déployés au cours des dernières années.

L’illustration de ce complot identitaire, s’est traduite, à travers l’ordre fait par le Directeur Général de la Sureté Nationale (DGSN), le Général Mohamed Ould Meguett, à ses agents, d’arrêter à son bureau et sans commodité, le Directeur Général de l’ENER, le négomauritanien Wone Ousmane.

Une interpellation humiliante à tous les égards, jamais faite à un responsable maure, conduisant à arrêter un haut responsable, comme s’il s’agit d’un vulgaire criminel, accusé d’un meurtre.

Une conduite inédite dans les anales sécuritaires et judiciaires mauritaniennes, qui constitue par-dessus bord, un coup de poignard porté au dos du projet de consolidation de l’unité nationale et de la réparation des préjudices faits aux négromauritaniens, ayant suscité les félicitations et les reconnaissances des bénéficiaires et des ONG nationales, sous- régionales et internationales, au Président, pour avoir rendu à cette importante composante nationale sa dignité et ses droits.

Il était plus judicieux pour le Général zélé, de garder patience comme le lui indique la profession, d’attendre le retour du Directeur Général Wone Ousmane à son domicile, pour le voir et l’inviter poliment et sans éveiller la curiosité ou les interrogations des membres de sa famille ou de son entourage, à l’accompagner, avant de lui expliquer, en aparté l’objet de sa convocation au commissariat.

Mais, en fait, il n’est pas surprenant chez un haut officier réserviste (ORSA), ne disposant d’aucun diplôme, de se comporter ainsi, sans prendre réellement conscience des dimensions sociales et des graves conséquences d’un tel agissement irréfléchi, qui constitue une nouvelle frustration faite à toute une communauté, chaque plongée dans le septime de son rétablissement dans ses droits et de son intégration dans une Mauritanie unifiée, en raison des comportements égarés de certains hauts responsables, navigant à contre-courant du projet de société du Chef de l’Etat. "

source taqadoum.com

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A propos d'ATTM et du PM actuel voilà extrait d'un article écrit en février 2013 par un actuel conseiller d'Aziz :

"Au ministère des transports et de l’équipement, on s’attendait, objectivement, à l’exil, mérité, du ministre Yahya Ould Hademine, à la prison de Dar Naïm. On est un peu revenu sur les traces destructrices de Yahya à l’ATTM.

Mohamed Ould Bilal, l’actuel directeur général de l’ATTM, en ingénu, croyant naïvement à la sincérité de Mohamed Ould Abdel Aziz, dans sa croisade déclarée, ostensiblement, contre la gabegie, aurait pu jurer sur la tête de son père de l’envoi au cachot imminent de son ministre, eu égard à son passage dévastateur à l’ATTM.

Tout était là, suffisant, pour accabler Ould Hademine et le placer derrière les grilles de la Rectification. Or, les prisons d’Ould Abdel Aziz sont conçues exclusivement pour accueillir les citoyens qui fâchent, ou qu’on n’aime pas bien, pour des raisons que seul Mohamed Ould Abdel Aziz sait apprécier.

Certaines mauvaises langues, dans le milieu des affaires, prétendent que bien des ministres travaillent, tout simplement, pour le compte du président de la République, pour le compte, plutôt, de Mohamed Ould Abdel Aziz, l’homme d’affaires, détenteur, à travers son homme à sou, son homme de la chose à la fois civile et incivile, Mrabih Ould Elwely, du plus important parc de camions et engins de la République.

Yahya Ould Hademine fait, semble-t-il, partie de ce cercle de bienheureux ministre. Son passage à l’ATTM, la sous-traitance par ricochet, a atteint son paroxysme. L’ATTM traîne depuis cette belle mauvaise époque, c’est selon, où se situe, une sale ardoise. Les auditeurs signalent un déficit de quelques milliards d’ouguiyas.

Tout le monde, le monde, entendons-le, qui entend et croit de bonne foi aux chansonnettes de lutte contre la gabegie criées, par Mohamed Ould Abdel Aziz, entre monts et vallées, quand les pauvres ne sont pas loin, tout ce monde-là était, crédulement, sûr de l’ouverture des portiques de la prison pour accueillir Ould Hademine. Comme d’autres, encore plus niais, préparaient, l’ancien ministre de la santé, Cheikh El Mokhtar Ould Horma, à la prison. Comme d’autres donnaient un destin tout geôlier à d’autres hauts commis de la Mauritanie Nouvelle. Rien n’en fut. Finalement.

Puisque les inspecteurs de l’IGE, ils le disent, à qui veut l’entendre, que l’histoire de la lutte contre la gabegie n’a jamais dépassé sérieusement la phase de slogan. Car, dit un inspecteur, allez-y compter le nombre de rapports accablants dans les tiroirs du président de la République, premier récipiendaire des rapports de l’IGE.

Ils sont légions les rapports qui ouvrent les portes de toutes les prisons mauritaniennes, celles du Mali voisin, du Sénégal et de tous les pays du monde. Mais, ce n’est pas le rapport qui est déterminent, c’est l’appréciation du boss, chuchote ce jeune inspecteur dégoûté par le mensonge et l’imposture qui jaillissent des hautes cimes du pouvoir.

Pour revenir à l’ATTM, la SNIM est là, pour renflouer les caisses de la filiale moribonde. Pas de poursuite judiciaire à l’encontre de quiconque. Le conseil d’administration allait se réunir sous peu pour entériner la largesse de la société minière à l’adresse de sa fille.

Huit milliards d’ouguiyas pour remettre, officiellement, la société en pente après la dérive occasionnée par celui qui est en charge actuellement du département de l’équipement et des transports. L’ordre de renflouement de la caisse ATTM a été donné, naturellement, par celui qui régente la République, suspend ou lâche, ses lois, en fonction de ses humeurs de l’instant, celui qui classe les rapports d’inspection ou les remue, en fonction, de son adversaire du moment.

Et Yahya Ould Hademine, le veinard, pourrait bien continuer à bégayer. Et, ses routes qui ne terminent jamais, elles aussi, sauraient l’imiter et poursuivre leurs bégaiements, au rythme, justement, du bégaiement de la lutte contre la gabegie. "

source rimibiladi.com