Vivement que la campagne se termine afin que s’arrête le massacre. D’abord il faut reconnaître qu’on ne trouve pas que des incapables dans cette équipe ; au contraire, il y a des esprits éveillés et volontaires dont les talents individuels ne sont plus à démontrer mais ils semblent paralysés par l’esprit « domestique » au service d’Aziz qui n’a jamais compris « que sans la liberté de blâmer, il n’y a pas d’éloge flatteur ». Le servir consiste surtout à appliquer ses directives dans tous les domaines.
Quasiment toute l’équipe de communication de Ghazouani vient de cette école du silence et du cirage chinois. Défendre leur patron ne revient souvent qu’à attaquer son adversaire de la façon la plus virulente qui soit. Il n’y a pas de place ni pour la bonne foi encore moins pour la sagesse, le tout saupoudré de la culture du maou mouhim quand on ne peut justifier autrement des insuffisances voire l’incompétence.
Il ne faut donc pas s’étonner de voir, pour le maou mouhim, le candidat Ghazouani et son directeur de cabinet signer quasiment tous les jours des textes truffés de coquilles grossières. De même il ne faut pas s’étonner de voir un membre de la cellule de communication sortir de ses gonds pour une bêtise à savoir un faux document, censé être signé de la main de Ghazouani, annonçant qu’il livrerait ses attributs constitutionnels à Aziz une fois élu.
Qui peut imaginer qu’on puisse ainsi faire un contrat de « transfert de pouvoir » comme une reconnaissance de dette ? Admettons même qu’Aziz et Ghazouani se soient entendus pour cet objectif, tous les deux y perdraient tout s’ils avaient osé écrire « l’accord » car un texte ne peut que servir de faire-valoir en cas de litige or le premier qui sort un texte pareil se ridiculise car cela n’a aucun sens dans un état de droit ni même de non-droit qui s'évertuerait à préserver les apparences ou ce qui peut l’être.
Quasiment toute l’équipe de communication de Ghazouani vient de cette école du silence et du cirage chinois. Défendre leur patron ne revient souvent qu’à attaquer son adversaire de la façon la plus virulente qui soit. Il n’y a pas de place ni pour la bonne foi encore moins pour la sagesse, le tout saupoudré de la culture du maou mouhim quand on ne peut justifier autrement des insuffisances voire l’incompétence.
Il ne faut donc pas s’étonner de voir, pour le maou mouhim, le candidat Ghazouani et son directeur de cabinet signer quasiment tous les jours des textes truffés de coquilles grossières. De même il ne faut pas s’étonner de voir un membre de la cellule de communication sortir de ses gonds pour une bêtise à savoir un faux document, censé être signé de la main de Ghazouani, annonçant qu’il livrerait ses attributs constitutionnels à Aziz une fois élu.
Qui peut imaginer qu’on puisse ainsi faire un contrat de « transfert de pouvoir » comme une reconnaissance de dette ? Admettons même qu’Aziz et Ghazouani se soient entendus pour cet objectif, tous les deux y perdraient tout s’ils avaient osé écrire « l’accord » car un texte ne peut que servir de faire-valoir en cas de litige or le premier qui sort un texte pareil se ridiculise car cela n’a aucun sens dans un état de droit ni même de non-droit qui s'évertuerait à préserver les apparences ou ce qui peut l’être.
Le premier jour où j’ai reçu ce bricolage, avec l’en-tête du candidat Ghazouani et son cachet, j’ai souri car je ne pouvais imaginer que quelqu’un pourrait croire à un faux pareil. Pourtant beaucoup de mauritaniens y ont cru. A tel point qu’un membre de la cellule de communication a dû écrire un texte, d’une plume hystérique, comme si cela touchait un soupçon profond selon lequel Ghazaouni serait la marionnette d’Aziz. Cette nervosité n’a servi qu’à renforcer l’impact du faux document et raviver le fameux soupçon.
Il fallait au contraire prendre les choses avec calme et en profiter pour éclairer les pauvres citoyens en leur montrant combien est ridicule un tel document si facile à concocter et surtout en appeler au bon sens or c’est là que le bât semble blesser. En effet, à voir l’impact d’un tel misérable document, on est en droit de s’inquiéter de l’état du bon sens chez nos compatriotes.
Il faut dire que cela fait une éternité que les services du pouvoir et de l’opposition les abreuvent de bêtises, d’intoxication ; de là qu’ils ont perdu de vue les moindres traits d’une vérité hypothétique. La culture du mensonge, de la dénégation perpétuelle a fini par avoir raison de l’esprit des mauritaniens. Leur bon sens est atteint, ils peuvent croire à n’importe quoi. Ne dit-on pas que « pour l’ignorant tout est possible ». C’est certes le sort des masses même dans les vieilles démocraties mais là-bas c’est plus fin quand chez nous même l’élite souffre de cette berlue du bon sens.
Passons.
A part l’hystérie et le maou mouhim en matière d’orthographe, l’équipe de communication semble atteinte d’aphasie au moment où le candidat a le plus besoin d’arguments percutants ou même de feux de diversion le temps que passent les effets des coups bas notamment face aux audios où on imite la voix du candidat en mode romantique même si de tels audios in fine ne font que rendre le candidat plus humain, plus sympathique car on en connaît bien d’autres pour lesquels « le cœur khroujou ».
D’ailleurs, heureusement chez nous, la pudeur fait que lorsque le coup est trop bas, les gens bien éduqués même de l’opposition refusent d’en profiter. En 3 jours ce sera oublié ou du moins cela restera dans le darknet mauritanien.
Pourtant l’équipe devait s’attendre à toute forme de coups bas et avoir des protocoles sur mesure à déployer. Là on l’a sentie paralysée ce qui renforce l’idée d’une sorte de satisfaction à voir l'image du candidat dans cette configuration. En matière de communication, il semble qu’il ait des ennemis de l’intérieur. Après tout c’est normal car son équipe doit tout à Aziz et on ne peut pas dire que pour Aziz, Ghazouani soit le candidat de ses rêves.
De même, voilà Ghazouani sous le coup des attaques venant de tous les amis des sahraouis depuis qu’il a déclaré qu’il est contre leur naturalisation. Il a fallu que j’écoute le passage en entier pour découvrir que ses propos ont été amputés de l’esprit et du contexte car il a parlé de tous ceux qui viendraient du Nord, de l’Est et du Sud mais certains n’insistent que sur ses mots à propos des sahraouis ; il a pourtant cité les brabiches de l’Est et les sénégalais au sud. Peut-être qu’il aurait dû être plus prudent et ne parler que de ceux qui viennent du Nord de l’Est ou du Sud sans les citer nommément mais en cela il diffère d’Aziz, il est plus clair et politiquement plus courageux. En un mot : l’étoffe d’un homme d’Etat.
Tout ça pour dire que la communication n’est pas l’affaire de quelques photos, vidéos, et petits textes truffés de fautes. C’est une affaire sérieuse qui doit coiffer tous les domaines d’activités du candidat surtout à l’heure des réseaux sociaux.
Il fallait au contraire prendre les choses avec calme et en profiter pour éclairer les pauvres citoyens en leur montrant combien est ridicule un tel document si facile à concocter et surtout en appeler au bon sens or c’est là que le bât semble blesser. En effet, à voir l’impact d’un tel misérable document, on est en droit de s’inquiéter de l’état du bon sens chez nos compatriotes.
Il faut dire que cela fait une éternité que les services du pouvoir et de l’opposition les abreuvent de bêtises, d’intoxication ; de là qu’ils ont perdu de vue les moindres traits d’une vérité hypothétique. La culture du mensonge, de la dénégation perpétuelle a fini par avoir raison de l’esprit des mauritaniens. Leur bon sens est atteint, ils peuvent croire à n’importe quoi. Ne dit-on pas que « pour l’ignorant tout est possible ». C’est certes le sort des masses même dans les vieilles démocraties mais là-bas c’est plus fin quand chez nous même l’élite souffre de cette berlue du bon sens.
Passons.
A part l’hystérie et le maou mouhim en matière d’orthographe, l’équipe de communication semble atteinte d’aphasie au moment où le candidat a le plus besoin d’arguments percutants ou même de feux de diversion le temps que passent les effets des coups bas notamment face aux audios où on imite la voix du candidat en mode romantique même si de tels audios in fine ne font que rendre le candidat plus humain, plus sympathique car on en connaît bien d’autres pour lesquels « le cœur khroujou ».
D’ailleurs, heureusement chez nous, la pudeur fait que lorsque le coup est trop bas, les gens bien éduqués même de l’opposition refusent d’en profiter. En 3 jours ce sera oublié ou du moins cela restera dans le darknet mauritanien.
Pourtant l’équipe devait s’attendre à toute forme de coups bas et avoir des protocoles sur mesure à déployer. Là on l’a sentie paralysée ce qui renforce l’idée d’une sorte de satisfaction à voir l'image du candidat dans cette configuration. En matière de communication, il semble qu’il ait des ennemis de l’intérieur. Après tout c’est normal car son équipe doit tout à Aziz et on ne peut pas dire que pour Aziz, Ghazouani soit le candidat de ses rêves.
De même, voilà Ghazouani sous le coup des attaques venant de tous les amis des sahraouis depuis qu’il a déclaré qu’il est contre leur naturalisation. Il a fallu que j’écoute le passage en entier pour découvrir que ses propos ont été amputés de l’esprit et du contexte car il a parlé de tous ceux qui viendraient du Nord, de l’Est et du Sud mais certains n’insistent que sur ses mots à propos des sahraouis ; il a pourtant cité les brabiches de l’Est et les sénégalais au sud. Peut-être qu’il aurait dû être plus prudent et ne parler que de ceux qui viennent du Nord de l’Est ou du Sud sans les citer nommément mais en cela il diffère d’Aziz, il est plus clair et politiquement plus courageux. En un mot : l’étoffe d’un homme d’Etat.
Tout ça pour dire que la communication n’est pas l’affaire de quelques photos, vidéos, et petits textes truffés de fautes. C’est une affaire sérieuse qui doit coiffer tous les domaines d’activités du candidat surtout à l’heure des réseaux sociaux.
Voyez même l’affaire de l’eau minérale Tijirit : un mail privé rendu public a éloigné tous les mauritaniens de cette eau. Le mal est fait et il sera difficile voire impossible pour les mauritaniens de retoucher à cette eau pourtant Tasiast n’a pas rompu le contrat avec Tijirit ni l’ambassade des USA car il s’agit paraît-il d’une bouteille qui semble venir d’un stock extérieur à celui de Tasiast et retrouvée ouverte.
On voit donc combien, il est facile de nuire et même détruire un candidat ou une entreprise en un clic. Il faut donc prendre au sérieux la communication ; c’est aussi important pour le bénéficiaire que les ministères réunis de l’intérieur, de la défense, des affaires étrangères et de la culture pour un Etat.
VLANE
On voit donc combien, il est facile de nuire et même détruire un candidat ou une entreprise en un clic. Il faut donc prendre au sérieux la communication ; c’est aussi important pour le bénéficiaire que les ministères réunis de l’intérieur, de la défense, des affaires étrangères et de la culture pour un Etat.
VLANE