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Faits divers

Jeudi 5 Juin 2025 - 13:19

Traoré, le meurtrier de Hawa, toujours en cavale
 

Le jeudi 26 Mai, Hawa Traoré, une jeune mariée, quittait son domicile vers 16 h, pour, dit-elle, des analyses médicales. «Je suis enceinte de deux mois », avait-elle affirmé à son mari qui venait de rentrer du boulot. Et, alors qu’il s’était proposé à l’accompagner, « non, tu es fatigué, je vais me débrouiller… » Mais la nuit tombe trois heures et demie plus tard et elle n’est toujours pas rentrée. Inquiet, son mari lui téléphone… mais son numéro est fermé ! Le voilà maintenant à faire le tour de plusieurs commissariats… en vain. Plus tard, la maman de Hawa reçoit un appel inconnu l'informant que le cadavre de sa fille se trouvait dans une maison au quartier Neteg de l'ancienne Kebba d'El Mina. Au même moment, le commissariat El Mina 3 est informé de la découverte de la dépouille d’une jeune femme dans une maison habitée par un groupe de jeunes célibataires. Des agents de police se rendent aussitôt sur place, chassent les badauds et informent le substitut du procureur qui les rejoint pour établir le constat avec unmédecin légiste. Puis le corps est amené à la morgue de l'Hôpital de l'Amitié pour y subir une autopsie.
 

L’enquête commence. Un premier suspect – le locataire de la chambre où le cadavre a été découvert – est arrêté et avoue que la défunte entretenait une relation avec son frère depuis quelques mois et qu'elle lui rendait souvent visite dans cette chambre. D’autres locataires et voisins confirment l'avoir vue souvent entrer et ressortir. Mais aucune trace du supputé amant. Son frère et diverses autres connaissances sont toujours en garde-à-vue, tandis que les résultats de l’autopsie sont connus : la défunte n’était pas enceinte, son corps n’a subi aucune blessure saignante mais son crâne a reçu de violents coups qui seraient la cause du décès. Les infructueuses recherches de son supputé assassin laissent à penser qu’il aurait quitté le pays.

 

Meurtre à Toujounine : les présumés assassins épinglés
 

Dans la nuit du vendredi au samedi 28 Mai, un jeune homme appelé Abdallahi que les habitants du quartier surnommaient « Hamametou el mesjid » (pigeon de la mosquée) était, comme souvent, en train de prier en celle-ci dont il ne sortait que rarement pour aller manger ou satisfaire quelque autre besoin. Cette nuit-là, l’en voici sorti vers 22h pour des achats à la boutique voisine. Deux djenks l'interceptent dans une ruelle obscure.  L’un le maîtrise, l'autre lui plante un poignard en plein cœur, avant de disparaître. Une foule se rassemble aussitôt autour du cadavre avant l'arrivée de la police qui interroge l’assistance. « J’ai tout vu ! », s’exclame alors un gosse de quatre ans qui s’est faufilé entre les gens, « j’étais caché tout près et je sais qui a tué Abdallahi ! » Un des agents le prend dans les bras et l'emmène à bord du véhicule de police. « Parle, mon garçon et ne crains rien. – C’est El Hadrami et Bilal ! » Sur ce, les policiers sont partis cueillir les deux suspects qui ont avoué leur méfait. Jeunes du même quartier, ils n’appréciaient pas du tout les prêches que tenait dans la rue le pieux jeune homme auprès des enfants. « Ne consommez pas de drogue, n’agressez ni ne volez personne ! », les exhortait-il. Et voilà pourquoi les deux malfrats avaient décidé de mettre fin à ses jours… Que Dieu lui accorde une belle place en Son paradis !

 

Le chef des Kowlabas au trou

Tout le monde connait les petits voleurs de ferraille communément appelés « Kowlabas » qui se déplacent dans les quartiers populeux à bord de charrette pour ramasser – et voler souvent – la moindre ferraille qui leur tombe sous les yeux. On avait repéré, tout dernièrement, une personne majeure qui s'adonnait à ce genre de pillage. Un trentenaire, apparemment, se déplaçant dans tous les quartiers à bord d'un véhicule trois pneux WAW. Des caméras de surveillance l'avaient notamment filmé à Tevragh Zeïna en compagnie d'un chauffeur de taxi dont il avait loué les services pour embarquer des couvercles de rigoles du réseau d'assainissement, à l’instar de ceux du pont du carrefour Madrid récemment subtilisés. Le commissariat de police Riyad 2 a ouvert une enquête qui a vite porté fruit. Natif du Ksar en 1987, le grand chef de la bande s'appelle Yacoub ould Cheikh. Il a passé quelques jours au commissariat avant d'être déféré et écroué.

 

Mosy
lecalame.info

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