Parti se soigner, Aziz à Bordeaux s’en prend à Ghazouani : traître un jour, traître toujours…

Quand j’ai appris l’autre jour qu’Aziz serait à Bordeaux pour jouer à la victime et au démocrate, j’ai cru à une plaisanterie sinon j’y serais allé lui dire deux mots. 

Heureux de voir qu’il va en France chercher la santé et la liberté d’expression pendant qu’il a monté les mauritaniens arabophones contre les francophones, falsifié l’histoire de la pacification pour finir par cynisme par nommer un francophone à la tête du conseil constitutionnel. Ironie du sort, avec ses sorties de repris de justice francophone bientôt en cavale, les fanatiques qu'il a montés contre le français ont compris l'intérêt d'être bilingue. Désormais, ils ne peuvent même pas comprendre ce qu’il raconte.

Des femmes, se croyant encore à Nouakchott du temps de son populisme obscurantiste d'extrême droite, ont bien essayé de le convaincre  de parler en hassania même en France. Il a essayé mais entouré de négro-mauritaniens qui organisaient sa sortie, il a bien fallu qu’il renonce pour l'essentiel. La France est trop gentille avec un tel ingrat, vu sa propagande anti-français, elle devrait l'expulser vers le Maroc ou la Libye où l'attendent des amis qui sauront lui dire deux mots en arabe. Il suffisait de contacter quelques partis et associations de droite et Aziz n’allait plus faire deux pas à Paris sans que la foule l’invite à aller se requinquer en Arabie.

Pour le reste, il ose encore répéter fièrement que le peuple avait élu démocratiquement un président qu'il a viré comme si ce pays était sa propriété contre le vote des mauritaniens. Il ne sait pas que dans bien d'autres pays, il pourrait être jugé et pendu pour ça. Par exemple, en France où il se trouve, on pouvait lire dans la constitution du 24 juin 1793 : « Article 27. - Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres. »

 

Aucune diaspora au monde, après son pillage frénétique et la destruction de l’unité nationale, n’aurait pu le laisser venir parler ainsi en toute impunité sans recevoir une avalanche de chaussures. Cette façon qu’il a de parler posément comme s’il était un honnête opposant chassé du pouvoir injustement et malmené depuis gratuitement est insupportable. Il n’y a qu’en Mauritanie, où tout est permis, qu’on peut trouver cela adi.

En traître qui a trahi tous les gens qui l’ont fait de Taya, à Ely Mohamed Vall, Bouamatou même Sidioca qui l’a fait général, le voilà qui trahit encore une fois le régime de Ghazouani qui le laisse sortir du pays avec un passeport diplomatique pour aller se soigner. Ce même Ghazouani qui aurait pu se débarrasser de lui quand il était entre la vie et la mort à Paris pendant des mois. Au lieu de ça, en chef d’état-major général des armées, il a tenu l’institution et sécurisé le pouvoir jusqu’à son retour.

Aziz incarne l’impunité totale d’un traître invétéré qui croit que la Mauritanie est peuplée de petits chiens qu’il faut voler, exploiter, mépriser, leur imposer son hymne égyptien et son drapeau avec un rouge inconnu chez les maures de chez nous car trop vif trop sanglant,  ils aboieront mais ça passera toujours car la mentalité d’esclaves de la culture de l’impunité fera dire à certains " ah ! quel chef ! quel charisme ! " et il le sait car il connaît ce cheptel.

Les 60 avocats payés à ne rien faire auraient dû faire le voyage pour lui rappeler diplomatiquement ses forfaits au moins économiques car ils sont chiffrés et publics. On s’étonne qu’il ait eu si peu de partisans du pouvoir à avoir fait le déplacement. Aziz devrait être poursuivi partout dans les rues avec des pancartes «  Aziz voleur ! ».

Heureusement qu'une femme au moins lui a parlé des forfaits de son marabout cheikh Riba qui est le moindre des maux qu'il a administrés à ce pays. Apparemment il y a eu ensuite du tapage et la police est venue chasser tout ce monde mais hélas un peu tard.

On lui souhaite de se soigner, guérir au plus vite inch’allah mais merci de ne plus nous imposer son impunité maladive en matière politique et économique.

VLANE