Dans un article publié aujourd’hui avec pour titre « Mauritanie: le nouveau président de l'Assemblée nationale fait polémique », RFI dit que " L'opposition et les militants négro-mauritaniens accusent ce proche de Mohamed Ould Ghazouani d'avoir participé au massacre de soldats négro-mauritaniens dans l'armée entre 1988 et 1991, notamment à Inal dans l'ouest du pays ".
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Présenté ainsi, c’est faux ! RFI pourrait dire " des opposants " et non " l'opposition" comme s’il s'agissait de l’ensemble ou d’une partie significative de l’opposition et ensuite, dire qui sont ces opposants et là RFI ne cite que Birame Dah Abeid qui ne tient pas de tels propos, il dit selon RFI : « Son élection rappelle le traumatisme des communautés mauritaniennes d'ascendance africaine, explique-t-il. C'est une option jusqu'au-boutiste qui va dans le sens de la provocation ».
Ensuite, de quels militants négro-mauritaniens s’agit-il ?
RFI ne dit pas lesquels mais juste " les " comme s'il s'agissait là encore des militants négro-mauritaniens pris dans leur ensemble. A l’extérieur, les activistes faisant feu de tout bois se sont manifestés, mais en Mauritanie, on a vu juste quelques militants devant l’assemblée le jour de l’élection du président de l’assemblée mais rien de significatif avec aucune accusation étayée par des éléments à charge sans équivoque.
De même, RFI cite l'auteur de « l'enfer d’Inal » juste pour dire que selon lui Meguett était chef des transmissions sans dire ce que cela signifie comme s’il s’agissait un rouage du crime organisé alors que l’auteur de l'enfer d’Inal donne un exemple qui prouve que les tortionnaires avérés cherchaient comment cacher leur crime à la hiérarchie. J’en parle dans mon article, captures d’écran du texte à l'appui avec en PDF les deux livres des rescapés.
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Enfin RFI cite un anonyme « ancien officier négro-mauritanien de l’époque » pour dire que Meguett était au courant de tout. Même s'il était au courant des actes des tortionnaires en quoi cela l'accuserait d'en être alors que l'auteur de l'enfer d'Inal n'a pas pu donner le moindre exemple impliquant Meguett dans un livre pourtant plein de détails. Même quand l’auteur relate les circonstances de la mort du lieutenant Tambadou atteint de gangrène au moment où l'auteur dit que Meguett est venu à Inal avec une mission d'inspection de l’Etat-major, il précise que Meguett a voulu évacuer le lieutenant alors qu'il aurait pu le laisser à son sort mortel s'il était tortionnaire . L’auteur présent sur les lieux, après avoir reconnu qu’il ne pensait pas Meguett coupable de la mort du lieutenant Tambadou, finit par accuser Meguett en prenant soin d'user du conditionnel car il avoue qu’il n'en sait rien exactement mais se fie à des sources qu’il ne donne pas et qui manifestement ne l’ont pas parfaitement convaincu lui-même sinon il eût été catégorique.
RFI devrait traiter ces sujets avec plus de sérieux car il s'agit d'accuser un homme d'être coupable de crimes alors que d'autres rescapés comme l'auteur de " j'étais à Oualata " vantent son caractère pacifique et son humanité dans cette affaire.
J'invite RFI à lire au moins cet article avec toutes les sources disponibles pour savoir un peu de quoi ils parlent et éviter des articles creux à caractère diffamatoire.
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Quant à moi, j'arrête ici ma défense du président de l'assemblée, l'ex général Ould Meguett sinon on va croire que je suis un communicant à son service. Ceux qui me connaissent savent qu’en 15 ans d’activisme et de journaliste avant de devenir aussi communicant, j’ai toujours défendu mille causes, mille personnes souvent à mes risques et périls et ce, gratuitement. Je tiens tout simplement à la vérité jusqu'à la preuve du contraire.
Dieu suffit comme témoin
VLANE A.O.S.A